Papers of John Adams, volume 11

From C. W. F. Dumas, 5 February 1781 Dumas, Charles William Frederic JA From C. W. F. Dumas, 5 February 1781 Dumas, Charles William Frederic Adams, John
From C. W. F. Dumas
Lahaie 5e. Fevr. 1781 Honoured & dear Sir

La Lettre ci-jointe au Congrès1 répond en grande partie aux honorées votre du 31e. Janv. et 2 fevr.

Je pense avec vous que la disette de grains en Europe, et notamment en Angle., fera beaucoup de bien à plusieurs Egards à l'Amérique. J'ai déjà fait, et je ferai encore bon usage, de tout ce que vous me marquez dans ces Lettres.

Je n'ai pas encore vu la vie privée de Louis XV. Mais je n'en sens pas moins la verité de vos observations concernant la Fce., et notamment, qu'elle ne pourra ni ne voudra jamais abandonner l'Amérique. Quant à ce que nous devons faire vis-à-vis des autres nations, j'ai dit mon sentiment dans l'incluse: et ce n'est pas le mien seul; c'est aussi celui de l'A–r. de fce. et d'un autre personnage de cette rep. Ce sera certainement aussi celui de notre Ami,2 si vous lui en parlez.

Pour ce qui est de la Démarche que vous voudriez être faite par L. h. P. au sujet des Vx. de guerre, Lettres de Marque, Prises, et Vx. marchds. respectifs de ces Etats ici et des Etats unis, je ne vois, comme vous, aucune objection raisonnable qui puisse être faite contre cela, ni rien que de salutaire qui en pût resulter pour les uns et les autres. Attendons seulement le moment où nous puissions le suggérer avec succès tant à cet Etat qu'aux autres: ce moment n'est peut-être pas bien éloigné, sur-tout celui où l'on pourra faire valoir l'article 10, dont vous parlez, du Traité entre la France et l'Amérique, dont je voudrois bien avoir une Copie: car je n'ai que le Traité de Commerce où cet article ne paroît pas. Avant ce moment les propositions qu'on feroit à tous ces égards à L. h. P. ne feroient que les embarrasser, et leur occasionner des delibérations qui ne finiroient rien.

La fin de votre Lettre du 2 répond à toutes vos demandes, savoir que les Puissces. Neutres sont, à un cheveu près, prêtes à devenir 109belligérantes. Attendons donc qu'elles aient passé ce cheveu: et alors tout ira de soi-même.

Il est certainement plus que temps que le Congrès propose à la France, de se joindre à lui dans l'invitation à faire à ce sujet aux autres Puissces. Et S'il faut premierement écrire pour cela au Congrès, cela seroit insupportablement long, sa réponse viendroit comme la moutarde après dîner. J'aime mieux espérer, que vous avez déjà des pouvoirs suffisans, et Mr. Franklin aussi pour une telle invitation. Ditesmoi, de grace, ce qui en est. J'ai des pardons à vous demander Monsieur pour ne vous avoir pas encore fourni les copies promises. Daignez me faire un peu de credit encore à cet égard. Je suis seul, et n'ai personne qui m'aide à copier une ligne.

Je suis, Monsieur, avec un grand respect Votre très-humble & très obeissant serviteur

Dumas

J'espere que la mienne d'avanthier, avec la Lettre de Petersbourg, vous est bien parvenue.

C. W. F. Dumas to John Adams: A Translation, 5 February 1781 Dumas, Charles William Frederic JA C. W. F. Dumas to John Adams: A Translation, 5 February 1781 Dumas, Charles William Frederic Adams, John
C. W. F. Dumas to John Adams: A Translation
The Hague, 5 February 1781 Honoured & dear Sir

The enclosed letter to Congress1 is mainly a response to your letters of 31 January and 2 February.

I agree with you that the grain shortage in Europe, and especially in England, will be advantageous to America in many ways. I have already made good use of the information you gave me in these letters and will continue to do so.

I have not yet seen the Vie privée de Louis XV. But I do not believe any less in the truth of your observation concerning France, most notably, that it could never, nor would ever, abandon America. As for what we must do regarding the other nations, I have expressed my sentiment in the enclosed letter, and it is not mine exclusively. It also is the sentiment of the French ambassador and another figure of this republic. It will certainly be the opinion of our friend,2 if you speak to him.

As far as the démarche that you would like Their High Mightinesses to make regarding ships of war, commissions, prizes and merchant ships belonging to these states and the United States, I agree with you that no reasonable objection can be made against it. It could only be profitable for both sides. Let us wait for the moment when we can suggest this with as much success to this state as to the others. That moment cannot be very far away, especially the one that could validate article 10 of the Treaty between France and America, of which you spoke. I would like to have a copy of it since I only have the Treaty of Commerce, which does not contain this article. Before the proper moment, any proposition made to Their High 110Mightinesses would only hamper the deliberations and cause them to accomplish nothing.

The end of your letter of the second answers all your questions, knowing that the neutral powers are on the verge of becoming belligerent. Let us wait for this to pass and everything will stand to reason.

It is certainly past the time for Congress to ask France to join it in making a proposal to the other powers. If it is necessary to write Congress for permission, it would take far too long, and the response would arrive like mustard after dinner. I like to hope that you have sufficient powers, and Mr. Franklin also, to make such an invitation. Tell me please if it is true. I beg your pardon, sir, for not supplying the promised copies to you. Give me a little more credit in this regard. I am alone and no one can help me copy a line.

I am, sir, with much respect, your very humble and very obedient servant,

Dumas

I hope that you received my letter of the day before yesterday, with the letter from St. Petersburg.

RC (Adams Papers); endorsed: “Mr Dumas. ansd. Feb. 6. 1781.”

1.

Dumas' letter of 5 Feb. (Wharton, ed., Dipl. Corr. Amer. Rev. , 4:250–251). For the postscript dated 6 Feb., which Wharton did not print, see Dumas' letter of 7 Feb. to JA, and note 1, below.

2.

Engelbert François van Berckel, Pensionary of Amsterdam.